UNESCO-MAB est l’acronyme anglais de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture – Programme sur l’Homme et la biosphère.
L’UNESCO s’efforce de créer les conditions pour un dialogue entre les civilisations, les cultures et les peuples, fondé sur le respect de valeurs communes. C’est grâce à ce dialogue que le monde peut réaliser des visions globales de développement durable englobant le respect des droits de l’homme, le respect mutuel et la réduction de la pauvreté, qui sont tous au cœur de la mission et des activités de l’UNESCO. En ce qui concerne la Réserve de la biosphère de Southwest Nova, l’objectif de l’UNESCO est de mobiliser les connaissances et les politiques scientifiques pour le développement durable et aussi de se concentrer sur un programme de recherche interdisciplinaire couvrant les dimensions écologiques, sociales et économiques de la perte de biodiversité et de sa réduction (UNESCO, 2010).
L’UNESCO intègre l’éducation, la science et la culture dans les réserves de biosphère reconnues au niveau international. Les exemples d’éducation comprennent des ateliers, la promotion et la présentation des pratiques exemplaires. La science comprend la recherche et la surveillance. Dans l’ARBSN, cela inclut les programmes d’espèces en péril, le Mersey Tobeatic Research Institute (MTRI), Parcs Canada et les organisations non gouvernementales de l’environnement (ONGE). La culture comprend la mise en valeur du patrimoine et des communautés qui vivent dans la RBSN.
Lancé en 1971, le Programme sur l’Homme et la biosphère (MAB) de l’UNESCO est un programme scientifique intergouvernemental visant à établir une base scientifique pour l’amélioration des relations entre l’homme et son environnement.
Le MAB combine les sciences naturelles et sociales, l’économie et l’éducation pour améliorer les moyens de subsistance de l’homme et le partage équitable des bénéfices, et aussi pour sauvegarder les écosystèmes naturels et gérés. Le MAB promeut ainsi des approches innovantes du développement économique qui sont socialement et culturellement appropriées, et aussi écologiquement durables.
Son Réseau mondial des réserves de biosphère compte actuellement 714 réserves de biosphère dans 129 pays à travers le monde.
“Le MAB propose un programme de recherche interdisciplinaire et de renforcement des capacités visant à améliorer la relation des individus avec leur environnement à l’échelle mondiale. Lancé au début des années 1970, il cible notamment les dimensions écologiques, sociales et économiques de la perte de biodiversité et la réduction de cette perte. Il utilise son Réseau mondial des réserves de biosphère comme véhicule pour le partage des connaissances, la recherche et la surveillance, l’éducation et la formation, et la prise de décision participative “UNESCO, 2009). En fin de compte, le programme réunit les gens (l’homme) et la nature (la biosphère) pour créer un équilibre et, finalement, la durabilité (voir le diagramme ci-dessous).
Il existe 669 réserves de biosphère réparties dans 120 pays, qui travaillent tous dans un but commun :
- Réduire la perte de biodiversité
- Améliorer la qualité de vie
- Renforcer la durabilité environnementale